Depuis quelques mois, nombre d’entre nous expérimentent des « coups de canifs » portés à nos accords individuels de télétravail : le « retour au présentiel » est un mot d’ordre insufflé par nos dirigeants canadiens sans aucun égard pour les dispositions de notre accord d’entreprise et à contre-courant des nouveaux modes de travail.
Ajoutez à cela l’injonction unilatérale aux intermissions de faire 4 jours sur 5 à l’agence et voilà que le « flex-office » s’écroule et que certains « errent » désormais dans les couloirs de CGI faute de poste disponible avant un retour chez eux, où ils ont au moins les moyens matériels de travailler.
D’ici à supposer que le but inavoué est d’économiser 3 € pour chaque jour de présentiel pour celles et ceux à qui CGI ne sait plus trouver de travail, il n’y a qu’un pas que la préservation de notre sacro-sainte marge nous fait franchir allègrement.
Mais, fondamentalement, que vaut la signature de notre Direction si à la moindre averse, les salariés de CGI doivent envisager de déménager au pied de leur agence ?
Lors de la réunion du CSE-Central du 27 novembre dernier, la CFE-CGC de CGI a interpelé la Direction à travers une déclaration syndicale pour revendiquer le respect des engagements et des accords d’entreprise signés avec les Organisations Syndicales.
Nous avons revendiqué l’abrogation de cette décision arbitraire et illicite de suspendre l’accord télétravail pour un grand nombre de salariés. Vous pouvez consulter l’intégralité de notre déclaration sur notre panneau syndical : https://intranet.ent.cgi.com/browse/hr/fr/Pages/CFECGC.aspx