Les chiffres sont tombés ! Mais malheureusement, ils ne viennent que confirmer ce que la CFE-CGC de CGI s’évertue depuis des années à changer chez CGI ; à savoir, concernant le partage de la valeur et la répartition des bénéfices, que les personnes occupant les postes plus élevés dans la hiérarchie en bénéficient de manière disproportionnée par rapport à ceux occupant des postes moins élevés.
Seules les BU France Ouest, TPSHRM, Grand Sud et Aura ont « surperformé » et déclenché du PPP de la tranche à 2% pour les salariés que CGI appelle « les membres » ! Pas de changement pour EUCRM et PFSL qui, pour une énième année, ne déclencheront pas de PPP, tout comme Lille Retail qui a connu une année difficile. Pour les autres BU, du PPP mais pas pour « les membres ». Pour les Fonctions Centrales dont le PPP dépend des résultats du Groupe, c’est la douche froide également !
Au global pour les BU (hors Fonctions Centrales), à peine 31% des salariés de la tranche à 2% ont touché du PPP pour un montant moyen de seulement 670 € contre 95% des managers (que CGI appelle « Gestionnaires ») de la tranche à 25% pour un montant moyen de 28 513 €. Et encore, nous n’avons toujours pas les données pour les managers de la tranche à 30% (nos « big boss »). Cette minuscule partie de la rémunération ne peut être que démotivante pour les salariés et montre une fois de plus l’iniquité de ce système de distribution des profits.
CGI ne peut continuer à ignorer le mécontentement de ses salariés qui voient leur pouvoir d’achat diminuer de plus en plus, sans parler du manque d’attractivité de ce PPP.
Seul point positif : l’absence ou la diminution du PPP a permis d’augmenter la réserve de participation versée aux salariés qui constitue un partage des bénéfices bien plus équitable que ne l’est le PPP puisqu’elle est perçue par tous les salariés sans aucun effet discrétionnaire !