Que vaut la parole de notre Direction ? Qu’elle soit verbale ou écrite, CGI nous fait la démonstration, une nouvelle fois encore, qu’elle ne vaut pas grande chose …
Les exemples sont nombreux : Rachat des RTT, mesures salariales, objectifs et planning de déploiement de certains accords, etc. La dernière entorse, et pas la moindre, est le refus de la Direction d’engager un appel d’offre pour chalenger MERCER, notre gestionnaire de mutuelle.
Lors de l’appel d’offres périodique pour la Protection Sociale (PS) de 2013, « sur ordre du Canada », la nouvelle Direction de CGI, a souhaité remplacer Verspieren qui gérait notre PS depuis une décennie.
Cet appel d’offres, négocié conjointement avec vos élu(e)s, retenait AG2R pour assureur et maintenait Verspieren à la gestion de notre complémentaire santé. CGI nous a alors IMPOSé Mercer comme nouveau courtier. Jusqu’alors, Mercer assurait uniquement le conseil affilié à notre PS.
Depuis, la Direction a tenté par tous les moyens d’imposer unilatéralement Mercer également comme gestionnaire. En 2019, sous couvert d’un toilettage opéré dans l’avenant à notre accord PS, elle est arrivée à ses fins en désignant arbitrairement Mercer comme notre gestionnaire.
Pour sa reconduction fin 2022, notre assureur AG2R, qui portait notre contrat de Mutuelle et Prévoyance, a demandé une augmentation de cotisations démesurée qui a abouti à son remplacement. Sur un appel d’offres d’assureurs, une négociation s’est alors ouverte. Nous avons revendiqué d’y inclure également la gestion de notre PS. CGI a argué qu’il y avait urgence à designer l’assureur, et nous a convaincu d’aborder le sujet courant 2023. Soucieuse avant tout de maintenir la couverture sociale des salarié(e)s de CGI, la CFE-CGC de CGI a donc signé pour vous le nouvel accord PS.
Lors de la première réunion de négociation début 2023, quelle fut notre déception à l’annonce de notre Direction qu’elle n’entendait pas procéder à l’appel d’offre du gestionnaire de la PS ! Ainsi, CGI s’entête à maintenir Mercer et sa gestion médiocre.
La CFE-CGC de CGI ne peut laisser sous silence cette méthode de négociation, en particulier lorsqu’il s’agit d’un contrat tripartite, cofinancé par les cotisations des salariés.
Désormais, nous ne croirons plus notre Direction sur parole et demanderons des garanties fiables et « gravées dans le marbre » avant d’engager notre signature.