Bienvenue dans la comédie sociale signée CGI : « Rupture Conventionnelle Collective, ou comment dire « au
revoir » avec un sourire un peu forcé » :
- L’histoire commence avec un dispositif tout beau tout frais, la RCC, qui, sur le papier, repose sur le volontariat… mais dans la vraie vie, disons que « l’invitation » peut parfois ressembler à un clin d’œil appuyé du manager ;
- Les actionnaires jubilent : pas de plans sociaux traumatisants, juste une réduction d’effectifs qui fait briller les dividendes comme des guirlandes de Noël ;
- La cible ? Entre 200 et 250 salariés, principalement parisiens, soigneusement sélectionnés pour leur «inutilité stratégique » ou leur faible rentabilité immédiate, selon CGI, mais chut … ;
- Les conditions d’éligibilité ressemblent à un casting de télé-réalité : pas de conflit, pas de démission en cours, et surtout un beau projet post-CGI, histoire de ne pas polluer France-Travail .
- Le timing est serré : dépôt des candidatures prévu à l’automne, départ en début 2026, à condition que la Direction et les Organisations Syndicats arrivent à se mettre d’accord, ce qui est loin d’être gagné ;
- La CFE-CGC de CGI n’est pas contre le principe d’une RCC, mais pas dupe non plus. Nous voulons des garanties sérieuses pour éviter que ceux qui restent ne paient pas la note ;
- La morale ? Si vous êtes tenté de plier bagage, attendez que l’accord soit signé. Sinon, vous risquez d’être vu comme un candidat au départ … sans le ticket gagnant.
En résumé : cette une manœuvre stratégique pour « soulager » le taux d’intermissions et gonfler les portefeuilles, tout en gardant un vernis de bienveillance. CGI vous propose une sortie « volontaire », mais surtout rentable.





