Faire et défaire, il en restera toujours quelque chose ! C’est en résumé le leitmotiv des diverses réorganisations que notre groupe a subies. Les motivations présentées nous assuraient une meilleure proximité business mais correspondaient au départ d’un de nos dirigeants et à la promotion d’un autre. L’effet collatéral touchait pour l’essentiel à la performance : à force de rebattre les cartes, les budgets des PPP « membres » étaient rarement atteints dans les BU impactées, au plus grand profit de l’actionnaire de CGI.
A première vue, cette nouvelle réorganisation, effective au 1er octobre prochain, est d’une autre nature : environ 1 500 salariés (dont 1000 pour la seule BU FGDC) changeront de périmètre et demeureraient avec les mêmes managers, pour faire le même travail, pour les mêmes clients, sans mutation géographique, mais pour le compte, non plus des BU FGDC ou SHAPSHA, mais des BU « facing client » qui disposeront désormais chacune d’un centre de delivery propre, d’une taille critique estimée suffisante.
A titre d’exemple, FGDC ne conserverait que GTO et Testing. Notons enfin que TPSHRM « rétrocèdera » la partie « manufacturing » à PRML. Seules CBC, AURA et France Est ne sont pas concernées par cette réorganisation.
Concédons qu’ainsi, le modèle de proximité CGI (OMA) se présente sous un jour particulièrement attractif vis-à-vis des clients, assurant une synergie d’intérêts sectoriel et géographique de premier ordre. Comme à chaque réorganisation, des questions demeurent :
- La conduite du changement sera-t-elle à la hauteur des enjeux ?
- Comment les affectations des salariés des Fonctions Centrales seront-elles adaptées ?
- Comment nos process et les budgets des BU seront-ils « taillés » ?
Si les salariés concernés (FGDC, SHAPSHA et TPSHR), seront rattachés opérationnellement à leur nouvelle BU dès le 1er octobre, leurs activités sociales demeureront celles du CSE d’origine jusqu’au 31/12/2024.
La CFE-CGC de CGI veillera à la bonne intégration des salariés dans leurs nouveaux périmètres.