Après deux années de mise en place de notre nouvel assureur et un programme 2023/2024 de hausses modérées des cotisations qui devait mener nos régimes prévoyance et santé à l’équilibre, face au déficit persistant, Generali anticipe 2025 en nous demandant une hausse globale de 9 % des cotisations. Selon Mercer, notre courtier, les assureurs ne veulent plus seulement des régimes à l’équilibre, mais des régimes bénéficiaires afin de mieux prévenir des évolutions réglementaires… Pourtant, une première négociation avec notre assureur lui permettait de « réduire la hausse demandée pour 2025 à 6 % pour la prévoyance, (prise en charge entièrement par CGI), et à [seulement] 7,5 % pour la santé, (partagée elle, avec les salariés) ».
D’emblée, la négociation qu’ouvre notre Direction ne se concentre que sur la façon de répartir ces 7,5 % sur nos régimes santé, et n’indique pas pour quelle curieuse raison la hausse négociée serait plus forte sur la santé que sur la prévoyance qui, du coup, n’entrerait pas dans le champ de la négociation. Mieux encore, CGI propose que les 7,5 % soient répartis de manière identique sur la base et sur le régime +, manière de réduire encore l’effort de l’entreprise (qui ne porte que sur la base).
La CFE-CGC de CGI a objecté à ces projections, une fois de plus très défavorables aux salariés, que pour assurer un meilleur équilibre de nos régimes, il fallait commencer par challenger la qualité de notre couverture santé et sa gestion opérée par Mercer et trop souvent défaillante. Tout simplement, le bon remboursement des soins d’aujourd’hui, est la promesse d’un meilleur état de santé et pour l’avenir, d’une moindre consommation. Pour y parvenir, nous proposons de procéder à un appel d’offres en 2025 afin de renouveler notre contrat de gestion de la protection sociale, prolongé unilatéralement par CGI depuis 5 ans.
D’autre part, il s’avère qu’au contraire du régime de base, notre régime +, celui financé à 100 % par les salariés, demeure toujours largement bénéficiaire et contribue fortement à l’équilibre. Il nous semble donc particulièrement dangereux d’en augmenter les cotisations, les nouveaux tarifs risquant d’entraîner des désistements en masse pour ne conserver plus que la base et in fine, augmenter le déficit général.
La CFE-CGC de CGI ne passe pas par 4 chemins et revendique sans changer aucune garantie, une hausse exclusivement portée sur le régime de base afin que CGI en prenne sa pleine part de solidarité !