À la suite d’une (pseudo)négociation éclair d’une unique réunion où la Direction s’est contentée de refuser l’ensemble des revendications des Organisations Syndicales (OS), CGI a décidé de mettre en place par Décision Unilatérale (par DU = par 49.3), un Plan d’Epargne Retraite d’Entreprise COllectif (PERECO) au « minuscule bénéfice » des salariés, pur argument marketing et recrutement, mais surtout, au bénéfice de l’actionnaire.
En effet, si ce système de retraite complémentaire par capitalisation pourra arrondir les fins de mois des futurs retraités que nous serons un jour, il permettra à CGI de réaliser dès à présent, des économies substantielles en termes de cotisations patronales lorsque le PERECO sera alimenté par des jours du Compte Epargne temps (CET). On mesure bien ici comment CGI entend être un employeur « reconnaissant envers ses salariés ».
la suite d’une (pseudo)négociation éclair d’une unique réunion où la Direction s’est contentée de refuser l’ensemble des revendications des Organisations Syndicales (OS), CGI a décidé de mettre en place par Décision Unilatérale (par DU = par 49.3), un Plan d’Epargne Retraite d’Entreprise COllectif (PERECO) au « minuscule bénéfice » des salariés, pur argument marketing et recrutement, mais surtout, au bénéfice de l’actionnaire.
En effet, si ce système de retraite complémentaire par capitalisation pourra arrondir les fins de mois des futurs retraités que nous serons un jour, il permettra à CGI de réaliser dès à présent, des économies substantielles en termes de cotisations patronales lorsque le PERECO sera alimenté par des jours du Compte Epargne temps (CET). On mesure bien ici comment CGI entend être un employeur « reconnaissant envers ses salariés ».
Au passage, pour « punir l’absence de signature » des OS dont la CFE-CGC de CGI, qui dénonçaient une régression des propositions de la Direction envers les salariés, CGI en profite pour s’affranchir de tout abondement et des frais de gestion de… 5 € par an des retraités qui auraient conservé leur compte et qui leur coûtera à eux, 30 € par an. En comparaison, 10 jours de CET transférés sur le PERECO feront gagner à CGI en moyenne 300 € par an et par salarié.
Non seulement ce dispositif ne coûtera pas un centime à l’entreprise, puisque CGI a dorénavant refusé d’abonder les versements effectués par les salariés, mais, comble du cynisme, il lui permettra d’engranger des bénéfices supplémentaires qui profiteront à l’actionnaire au détriment de nos régimes de retraites par répartition. De surcroît, malgré les revendications pressantes de la CFE-CGC de CGI de s’engager à se l’interdire, ce PERECO unilatéral par DU ouvre désormais la possibilité à nos dirigeants, de s’octroyer « une retraite chapeau » en instaurant un « Article 39 », qui ponctionnera notre participation, « charité bien ordonnée … ».
Pour toute précision sur le PERECO ou sur la DU, contactez vos représentants CFE-CGC de CGI à : cgi.cfecgc@yahoo.fr.