Lors de la dernière réunion de la Négociation Annuelle Obligatoire (NAO) la Direction de CGI, en réponse à nos revendications, propose une augmentation de seulement 2,3 % de la masse salariale comme unique enveloppe dédiée à toutes les augmentations 2024 (vs. 3,8 % en 2023). Aucune autre mesure n’est annoncée.
Une seule réponse est donnée par les représentants de la Direction : « NON » à toutes nos demandes et revendications pourtant très argumentées et justifiées.
Comme les années précédentes, nous n’aurons aucune mesure de rattrapage de la baisse du pouvoir d’achat, d’amélioration du PPP, de rattrapage de l’inflation, d’augmentation des remboursements de nos
frais de séjours et de déplacements, de la valeur du titre restaurant, des barèmes des indemnités kilométrique, etc.
Décidément, nos dirigeants ne partagent pas le quotidien difficile d’un grand nombre des salarié(e)s de CGI impactés depuis 2 ans par l’inflation et la baisse de leur pouvoir d’achat : les dix plus hautes rémunérations au sein de CGI ont progressé de 30 % en un an, passant de 9 à 12 millions d’euros. Depuis 2020, le salaire annuel moyen n’a augmenté que de 0 à 2 % sur les coefficients les plus faibles, alors qu’il a augmenté de 20 % sur les coefficients 290.
72 % des salarié(e)s qui ont perçu une augmentation inférieure à l’inflation en 2022 ont vu leur pouvoir d’achat se dégrader !
La CFE-CGC de CGI constate qu’il est possible pour certaines catégories de personnels de bénéficier d’augmentations de salaire largement supérieures à l’inflation, il ne reste donc qu’un pas pour que cette manne sur la strate horizontale supérieure finisse enfin, dans une logique newtonienne, par « retomber » sur l’ensemble des autres catégories, respectant ainsi le principe de la gravitation universelle !