La NAO FY2023 s’est soldée par une augmentation de la masse salariale de 3,8 % seulement (cf. notre communication de septembre), alors que dans une toute récente enquête (*), la moyenne des augmentations de 650 grandes entreprise français est annoncée à 4,25 %.
Dans le contexte économique et social sans précédent que nous traversons, les mentalités des entreprises françaises et leur politique salariale évoluent. Face à l’inflation incontrôlable et sous la pression des Organisations Syndicales, les entreprises s’apprêtent à augmenter les salaires et à verser des primes plus généreusement que les années précédentes.
« Presque 58 %, six entreprises sur dix, vont cette année accorder des augmentations à l’ensemble de leurs salariés pour garantir de façon mécanique leur pouvoir d’achat ». Ces augmentations générales seront accompagnées de primes et d’augmentations individuelles, traditionnellement accordées au mérite.
Et chez CGI France ? Rien, Nada ! Aucune évolution de la politique salariale. CGI n’annonce aucune mesure de préservation du pouvoir d’achat non plus ! D’ailleurs face aux remontées de vos élu(e)s CFE-CGC de CGI dont aucune des propositions, pourtant de bon sens, n’a été retenue, notre direction nous a annoncé qu’elle n’a rien prévu de changer ! Surtout, aucun changement n’est prévu au mécanisme du « PPP à la française » qui récompense avant tout nos dirigeants, mais pas les salarié(e)s qui font la richesse de CGI : la CFE-CGC de CGI ne signera pas le projet minimaliste de l’accord NAO 2022 !
D’ailleurs cette NAO n’aura aucune influence favorable sur le turn-over qui réduit à néant le travail de nos équipes recrutement (que nous saluons au passage) et qui a permis 3 000 recrutements sur FY22. En même temps, nous enregistrons de plus en plus de départs chez les salarié(e)s entre 2 et 5 ans d’ancienneté et cette tendance est très inquiétante.
La CFE-CGC de CGI alerte la Direction de l’urgence à faire évoluer sa politique salariale pour rétribuer davantage et de manière équitable ses salarié(e)s.
Le constat est amer : pour faire un « gap » salarial, le plus simple est de partir. En général c’est 10 à 30 % de plus que nos concurrents proposent aujourd’hui à nos salarié(e)s.