Lors de notre précédente communication, nous avons mis en ligne sur notre panneau syndical CFE-CGC de CGI, notre courrier à la Présidence de CGI ainsi que sa réponse.
Dans sa réponse expéditive, notre Présidente a esquivé tout engagement à faire évoluer la politique de rémunération de CGI, ou le système très inégalitaire du partage des bénéfices de notre entreprise, dixit, « la valeur ajoutée ».
Après l’échange que nous avons eu avec nos dirigeants le 11 janvier dernier, mais également à la suite d’un débat avec notre Direction lors de la dernière réunion du CSE Central, nous somme au regret d’annoncer aux salariés(e)s de CGI, que notre Direction prévoit de ne rien changer en 2024 ! Nada ! ! !
Nos alertes répétées concernant la politique sociale CGI sont confirmées par tous les indicateurs officiels, y compris ceux de la Direction : le MSAP et récemment, l’enquête Great Place to Work. Le constat est sans appel : le 1er facteur d’insatisfaction des salarié(e)s de CGI France est leur rémunération.
Malgré ce constat, notre Direction demeure insensible puisqu’aucune action n’est prévue en 2024 et aucun engagement à long terme n’est pris.
Lorsque nous interrogeons notre Direction sur le mode de calcul et du déclenchement de notre PPP, nous obtenons en guise de réponse que notre PPP est « un dispositif groupe ». Qu’en est-il vraiment ?
La France est le seul pays du groupe où le PPP des salarié(e)s est conditionné à une surperformance. Pendant que nos collègues des autres pays peuvent avoir jusqu’à 2 % de leur rémunération annuelle en PPP si le budget est atteint, voire 4 % en cas de surperformance, en France les salarié(e)s touchent des miettes. Pour pouvoir espérer le 2 %, il faut que nous surperformions à 200 %. Inutile de vous rappeler que le père noël n’existe que dans l’imaginaire des enfants.
Face à l’immobilisme de notre direction de CGI France, la CFE-CGC de CGI a décidé d’interpeler la haute Présidence de notre entreprise, pour qu’enfin les salarié(e)s français puissent bénéficier et être associés équitablement aux bénéfices du groupe qu’ils ont générés.
Nous vous invitons à découvrir notre message d’interpellation de la Présidence du groupe. Nous ne manquerons pas de partager avec vous la réponse obtenue.